Reste Informé

No LIMIT fait rage!!!

le groupe tout récemment créé et présent sur le réseau social facebook (NO LIMIT), tente de prendre une ampleur sur sa renommé.

La Kermesse de la Sainte Marie n'a pas écarter ce groupe; Elles étaient toutes prensentes en chaleur jusqu'au bout. 

A noté qu'elles sont au nombre de six (6) ici présentes, aucune démission n'a encore été enregistrée.

Maintenant, on attend de voir ce que le groupe nous réserve et jusqu'ou iront ses membres.

 

Curtis

Infostime

En 2011, à l’occasion du cinquantenaire de la plupart des Etats africains francophone, Nicolas Sarkozy avaient convié beaucoup d’entre les présidents des pays d’Afrique francophone au défilé du 14 juillet. De son côté, le président américain, Barack Obama avait opté pour une autre démarche. Il avait invité quelques jeunes leaders de la société civile africaine sur le sol américain. Certains analystes y avaient vu une sorte de leçon à l’adresse de la politique africaine de la France destinée, semble-t-il, aux seuls chefs d’Etat. Au contraire, le président américain, en recevant les jeunes de la société civile du continent africain, a voulu dire que la démocratie, c’est d’abord et avant tout au sein du peuple qu’il faut la promouvoir. Cette guéguerre semble la même dans l’invite qui est aujourd’hui adressée à ces quatre présidents. Tout le monde aura notamment remarqué l’annonce de leur séjour sur le sol américain, fait suite à une démarche identique qui leur avait permis de participer au sommet de Deauville. Mais comme il y a un an, le président américain voulant sensiblement se distinguer de son homologue français, qui était manifestement à l’initiative du G8, a estimé qu’il fallait adjoindre à la liste de Deauville, le président béninois. Il faut espérer que la différence ne s’arrête pas à cet aspect numérique. Contrairement à ce qui s’est passé au G8, il ne faudrait pas que ce soit uniquement pour faire de la figuration, ou uniquement pour avoir sa "revanche" sur Nicolas Sarkozy. Il ne faudrait pas non plus que ce soit une façon de signifier la présence américaine sur les terres africaines. Au nez et à la barbe des autres puissances... Ainsi à Alassane Dramane Ouattara, le président américain devrait alors adresser de sincères félicitations, après sa "victoire douloureuse" sur Laurent Gbagbo. De même, il devrait se réjouir des démarches de réconciliation multidimensionnelle qui y sont engagées. Barack Obama devrait également prendre acte des engagements en faveur d’une justice équitable par rapport aux crimes commis pendant la crise post-électorale. La timide reprise économique est également un autre motif de satisfaction. Barack Obama devrait alors inviter son homologue ivoirien à conduire l’ensemble de ces chantiers, avec sérénité, lucidité et dans un esprit de cohésion et d’unité nationale. A l’endroit de Mahamadou Issouffou, l’encouragement devrait être la tendance forte. Dans la mesure où jusqu’ici des motifs d’inquiétude ne sont pas légion dans le Niger post-transition. Mais vu que ce bon résultat semble provenir du dynamisme de la société civile nigérienne et de la responsabilité des institutions républicaines, le président américain devrait alors inviter Mahamadou Issouffou à œuvrer pour maintenir et renforcer ces acquis. En ce qui concerne le Bénin, l’invite qui devrait être adressée à Yayi Boni portera certainement sur la nécessaire promotion du dialogue politico-social. On sait que la dernière élection qui s’y est tenue dernièrement, le consensus n’était pas tout à fait au rendez-vous. A long terme, ce climat délétère pourrait remettre en cause une longue tradition de stabilité politique et d’institutions démocratiques qui s’enracinent. Enfin, de tous, Alpha Condé semble être celui auquel le président américain devrait "s’adresser" le plus. De tous les quatre pays concernés, la Guinée est celui qui a le plus de problèmes, depuis son élection. Elle peine en effet à se sortir des démons communautaires qui avaient hanté le second tour du 7 novembre 2011. En particulier parce qu’Alpha Condé n’arrive pas encore à exorciser ce "mal guinéen". A cela s’ajoute un climat social des plus difficiles. En somme, sept mois après l’élection présidentielle, la Guinée fait face à tellement de contradictions, que la tentative d’attentat contre le chef de l’Etat, le 19 juillet dernier, pourrait ne pas surprendre.

Avec l'interview exclusive accordée à ABC News, Nafissatou Diallo a désormais un visage et une voix. Dans les quelques extraits mis en ligne par la chaîne de télévision, on peut voir une femme prolixe, qui détaille son agression présumée avec beaucoup de gestes, allant parfois jusqu'à mimer des scènes. Pour 20Minutes, la synergologue (spécialiste du langage corporel) Olga Ciesco a analysé les vidéos disponibles sur la femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de viol. Il est difficile de juger et de déterminer si la femme de chambre ment ou pas, avec le peu d'images disponibles, d'autant qu'elles sont montées par ABC News, prévient-elle. De plus, on «manque de repères sur Nafissatou Diallo, notamment sur la manière dont elle réagit dans des situations quotidiennes», ajoute cette spécialiste de la communication non verbale. Mais plusieurs éléments sont plutôt favorables à la femme de chambre, explique Olga Ciesco. «Très peu de signes contrôle» «Le langage corporel de Nafissatou Diallo apparaît fluide, avec beaucoup de gestes amples, qui sont toujours très cohérents avec ses propos, ce qui n'est pas toujours le cas quand on ment», analyse la spécialiste, précisant que traditionnellement «les personnes de culture africaine font des gestes amples». «Le haut de son corps est également assez mobile, ce qui n'est pas non plus le cas quand on ment et qu'on doit être en contrôle», ajoute-t-elle. «Elle fait des gestes ouverts, ses mains sont visibles et bougent beaucoup», insiste Olga Ciesco, qui précise que lorsqu'on veut contrôler son discours ou soi-même, on les garde souvent jointes. De plus, note-t-elle, «elle a la tête haute», ce qui montre qu’«elle semble vouloir communiquer et ne pas vouloir se cacher». De plus, «on sait, statistiquement, que les menteurs ont tendance à baisser la tête», ajoute la synergologue. «Les seules fois où elle baisse la tête, c’est lorsqu’elle parle de DSK, ce qui est cohérent» avec sa version. De manière générale, il y a donc «très peu de signes contrôle». «La marque d’une personne qui a peur». Enfin, elle note que lorsqu’elle dit «Dieu est témoin, je dis la vérité» (1,31 sur la vidéo), elle relève «le sourcil intérieur», ce qui est «la marque d’une personne qui a peur». C’est un signe que seuls 10% des gens réussissent à faire volontairement, précise Olga Ciesco. «A-t-elle peur parce qu’elle dit la vérité et qu’elle a peur ne pas être crue, ou parce qu’elle ment et qu’elle a peur d’être découverte?», interroge la spécialiste sans pouvoir donner de réponse. Devant la caméra, Nafissatou Diallo semble à l’aise. Trop, diront certains sceptiques. Mais on ne peut pas en tirer de conclusion, estime Olga Ciesco. «Il n’y a pas de public, elle est juste avec une journaliste avec qui elle a peut-être beaucoup discuté hors caméra et qui l’a mise à l’aise», avance-t-elle. Reste qu’un élément «trouble» la spécialiste de la communication non-verbale: «la quasi absence d’émotion négative sur son visage». Mais, tempère Olga Ciesco, «tout dépend de la manière dont elle vit l’agression présumée, qui est arrivée il y a deux mois et demi». Et ces fois où Nafissatou Diallo mime les scènes de la présumée agression? «C’est plutôt bon signe», assure encore Olga Ciesco. Son expérience auprès de témoins ou de victimes d’incendie montre que «lorsqu’ils racontent la scène et qu’ils disent la vérité, ils revivent la scène par des gestes». Autant d’élément qui plaident en faveur de Nafissatou Diallo mais, rappelle Olga Ciesco, «les meilleurs menteurs sont ceux qui croient à leurs mensonges».